Eryn Fowler ○ Time of my life

I. Tu as eu une éducation très stricte, trop stricte parfois pour une enfant. C’était nécessaire selon tes parents pour que tu puisses devenir une femme respectable. Il faut dire que ta famille n’a pas eu une vie facile, il a été difficile pour eux de se faire une place dans le monde et d’être respecté. Alors ils t’ont toujours poussé à aller plus loin, à travailler plus, à être plus que parfaite. C’est ainsi que tu es devenue une enfant très stressée, vivant avec de nombreuses angoisses et peu d’heures de sommeil. Il fallait être la première à l’école, faire des devoirs supplémentaires, être la ballerine solo du spectacle de danse, assurer le solo de violon et gagné les divers concours scolaires. Autant vous dire qu’une fois que tout cela était fait, il y avait peu de place pour les jeux d’enfants. II. Par chance, ton principal trait de caractère a toujours été la curiosité. Tu aimes fouiner des heures dans tes bouquins ou dans la terre pour découvrir de nouvelles choses. Tu veux comprendre l’univers et la science, language qui semble te parler si on regarde ta chambre de petite fille chez tes parents qui est clairement un musée de tes victoires d’enfant III. Si tu as toujours été mauvaise dans toutes les activités qui ressemblent à un sport –de près ou de loin- tu as eu un véritable coup de cœur pour le violon. Un instrument doux et puissant à la fois. Un instrument devant lequel personne ne reste de marbre, sa mélodie t’a charmé et aujourd’hui encore tu en joues de temps en temps. IV.  Tu as toujours été solitaire malgré toi. Tu étais différente des autres enfants et plus tu grandissais, plus cela se voyait. Au collège, tu étais la petite intello dont on se moquait, celle qu’on poussait contre les portes des casiers et cela te laissais dans un sentiment étrange. Un genre de « rien à faire, ce sont des crétins » que tu clamais haut et fort mais qui cachait aussi la douleur de solitude V. Tu as quinze ans quand ton père t’annonce que tu quittes Londres pour rejoindre un pensionnat en Amérique sous prétexte que Londres n’a pas ce qu’il faut pour t’offrir l’éducation que tu mérites, les professeurs que tu mérites. Tu pleurs autant que tu peux jusqu’au décollage de l’avion, regardant ton père à travers le hublot, supposant qu’il essuie la première larme qu’il te laisse voir. VI. Tu es allergique aux cacahuètes, c’est un détail mais tu préfères le dire, ça peut servir. VII. L’internat a été une période étrange de ta vie. Tu avais toujours ce sentiment étrange de ne pas être à ta place bien que pour une fois, les autres semblaient être comme toi. C’est d’ailleurs durant cette période de ta vie que tu découvres l’informatique et ses mystères dont tu tombes littéralement amoureuse. Et comme toujours quand un sujet te passionne, tu l’étudies, tu l’analyses et tu deviens la meilleure dans le domaine. VIII. Repéré par un recruteur, tu n’as aucune difficulté à rejoindre l’université du M.I.T à peine sorti du lycée et c’est à l’université que tu t’épanouie, ta soif de connaissance étant constamment rempli. Tu es officiel diplômé en tant que génie de l’informatique avec une moyenne qui te permet d’être major de ta promotion IX. Si cela ne se voit pas grâce à tes lentilles de contact, tu as en réalité un problème de vue qui t’oblige à porter des lunettes mais tu ne le fais que quand tu es seule dans ta chambre et sans que personne ne te regardes. X. Hors de question de l’avouer à voix haute mais tu aimes bien Star Wars, c’est l’un des premiers films américain que tu as regardé et cela te rappelle plein de souvenirs, bien que sois une novice aujourd’hui face à tout ce qui existe sur la trilogie initial. XI. Après l’université, tu as rapidement su que tu voulais rejoindre les rangs de la NASA, l’espace, l’astronomie, autant de mystères que tu veux comprendre. Mais les places sont chers, si tu as su te faire embaucher en tant qu’assistante grâce à ton CV, tu as dû faire tes preuves durant plusieurs années avant de devenir officiellement ingénieur en informatique pour eux. XII. Malgré les apparences, tu as des secrets. Un secret surtout, CarbonG. Si ce nom ne vous dit rien, c’est parce que vous n’êtes pas calé dans le domaine de l’informatique. CarbonG. C’est la hantise des méchants virtuels, c’est celle capable de briser tous les pare-feu. C’est un genre de bois des clics, elle dénonce les injustices parfois, effraye souvent en flirtant avec les codes de sécurité. En vérité, c’est une version de toi que tu aimerais être plus souvent. CarbonG. Elle fait ce qui lui semble juste, elle n’a peur de rien, elle ose même flirter. Tout ce que tu n’oses pas.

((EN VRAC)) Sara et Berny sont bien plus importante pour toi que tu veux bien le dire, elles sont les seules amies que tu n’as jamais eu ○ Tu es capable de presque tout faire avec un ordinateur, d’ailleurs ta chambre regorge de gadget en tout genre que tu bricoles avec des pièces que tu récupères ○ Ta musique préféré est l’été, extrait des quatre saisons de Vivaldi ○ Tu bois beaucoup de café, surement trop ○ Tu ne sais pas faire de vélo, tu n’as jamais appris ○ Grâce aux filles, tu apprends doucement à être plus féminine même si tu ne te sens toi qu’avec une blouse blanche ○ Tu as horreur des bains, tu trouves que c’est une perte de temps et tu détestes perdre ton temps. D’ailleurs, tu te dis la même chose pour le coiffeur ou encore la manucure ○ Tu ne portes pas de talons, tu trouves cela inconfortable. Alors tu vis en Converses de couleur sobre ○ Tu es souvent très maladroite quand tu es stressé, surtout avec les mots ○ Tu aimes les plannings, tu as peur de l’imprévu, ça te perturbe ○ Tu es souriante, souvent trop positive, cela peut-être agaçant ○ Tu es allergique à tout ce qui ressemble à du sport, d’ailleurs, tu as horreur des jogging ○ Tu n’aimes pas la cuisine épicée ○ Tu parles plusieurs langues dont l’espagnol, l’allemand et le mandarin ○ Tu es une romantique dans l’âme, tu adores les comédies romantique, les chocolats, les fleurs ○ Noël est ta période de l’année préféré depuis que tu es aux Etats-Unis. Tu n’as jamais fait de Noël traditionnel car ta famille ne fête pas Noël. Chez toi, on fête Diwali, c’est légèrement différent. ○ Tu n’es pas sur les réseaux sociaux, tu détestes cela. Tu ne comprends pas l’intérêt de montrer son assiette ou son chien à tout le monde.