Elizabeth Copperfield ♕ La femme parfaite est une connasse

Elizabeth est née le 5 août 2001 au St Mary's Hospital à Londres. Elle n'était pas la seule à naître ce jour-là. Elizabeth Copperfield (mère) attendait deux petites filles Elizabeth et Diana. Elizabeth est la première née, mais Diana a longtemps revendiquait qu'elle était l'aînée, elle avait regardé un stupide reportage comme quoi les enfants nés les seconds étaient les premiers à avoir été conçus. Elizabeth savait bien que tout cela était faux, elle est née sept minutes avant sa sœur, elle mesurait deux centimètres de plus, elle a marché avant elle. C'était l'aînée, il ne pouvait pas en être autrement. Les deux petites filles sont nées à un peu plus de sept mois de grossesse. Elles n'étaient pas bien grosses à la naissance, mais elles étaient déjà inséparables. Lorsque l'une était réveillée l'autre se réveillait instantanément. Elles ne supportaient pas d'être séparées l'une de l'autre.

Elizabeth, leur mère, était une avocate promis à un avenir brillant et leur père un diplomate du Royaume Unis. Il est évident qu'elles n'ont pas réellement étaient élevées par leurs parents, mais plus par leur grand-mère maternelle, qui s'est dévouée corps et âme pour ces deux petites princesses. Elle a même pris la décision de quitter tout ce qu'elle connaissait, son pays de naissance, pour suivre sa fille, son beau fils et ses deux petites filles quand Derek a été muté aux USA alors que les petites filles avaient à peine cinq ans. Les deux petites filles s'aimaient autant qu'elles pouvaient se détester. C'était vraiment je t'aime moi non plus. Leurs parents ne fonctionnaient pas à l'encouragement, pour eux tout ce qui comptait c'était les résultats. Il fallait que l'une ou l'autre soit la meilleure, il ne pouvait clairement pas y avoir d'égalité. Cela créait beaucoup de tension entre les deux petites filles. Elles étaient capables du meilleur comme du pire l'une envers l'autre, de se copier l'une sur l'autre, mais aussi de voler le travail de l'autre. Durant l'enfance Elizabeth n'a pas posé trop de problèmes à ses parents ou plutôt à sa grand-mère. Bien sûr comme tous les enfants, elle faisait des bêtises, elle a fait également plusieurs chutes, dont une, qui lui a laissé une trace sur le genoux.

C'est à l'adolescence que les choses ont changées. Elle s'est rapproché d'Alexander, qui a toujours eu une influence négative sur elle. Elle l'a toujours vu comme son meilleur ami, mais Diana et sa grand mère, le voyait plus comme un poids accroché à sa cheville, qui pourrait la pousser vers le précipice, si elle venait à chuté. Elle a changé, enfin je devrais plutôt dire qu'elle s'est révélée. Elle s'est fait tatouée l'omoplate. Il faut qu'elle ait une épaule dénudée pour voir apparaître l'origami qu'elle arbore. Elle s'est également fait percer la langue et le nombril. Vous vous doutez que ses parents ont hurlé quand ils ont découvert tout cela. Ils ne comprenaient pas comment leurs deux petites filles pouvaient être si semblables et pourtant si opposées l'une à l'autre. Diana était une élève modèle et Elizabeth se faisait virer de cours. Malgré tout elle parvenait, en copiant sur sa sœur, à maintenir un semblant de notes, ce qui lui permis de faire pression sur ses parents pour que ces derniers ne l'empêchent pas de sortir. Elizabeth a rapidement pris goût à la vie de la nuit. Elle adore faire la fête, c'est une personne totalement différente, elle danse avec une bouteille à la bouche. Diana la déteste quand elle fait cela, elle considère que c'est de la provocation pure et dure et pourtant chaque soir ou presque c'est elle qui venait la chercher avec la voiture de leurs parents pour qu'elle ne risque rien. C'est également à cette période, qu'elle a commencé à être en rupture totale avec ses parents. Ces sorties nocturnes lui permettaient de ne jamais avoir à les croiser. Elle ne les supportait plus. Elle ne gérait plus du tout le mépris et le dédain qu'elle voyaient dans leurs yeux et tout particulièrement dans ceux de sa mère. Elle se souvient du nombre incalculable de fois ou Elizabeth, lui a dis qu'elle aurait préférait ne jamais tomber enceinte, qu'elle aurait aimé qu'elle ne vienne jamais au monde. C'est à ce moment là que Lizzie a commencé à refuser qu'on l'appelle par son premier prénom. Elle ne pouvait accepter, de ce prénommer, comme celle qui était devenue une inconnue pour elle. Elle a donc choisit de porter son second prénom, bien que celui là ne lui corresponde pas beaucoup plus. Oh oui, elle n'a rien d'une personne prudente, elle se montre aventureuse, ne se préoccupant jamais ou presque du danger...

Il y a presque quatre ans et demi, il a fallu choisir une orientation, pour les deux sœurs qui n'avaient à l'époque pas tout à fait 18 ans. Diana a choisi les études de sciences politiques, elle suivait les traces de son père. Ce dernier était tellement fier, son bébé avait réussi. Pour Elizabeth, ce fut clairement plus compliqué, elle ne savait vraiment pas ce qu'elle voulait faire de sa vie, pour elle s'était vraiment la génération sexe, drogue et vodka. Elle a fini par choisir de faire du droit au début c'était purement et simplement de la provocation, d'abord envers ses parents, qui considéraient tant leur seconde fille parce qu'elle suivait leurs traces, puis aussi envers Diana, qui avait osée la trahir pour obéir aux bons grès de leurs parents. Sauf que contre toute attente Elizabeth a fini à se prendre au jeu. Elle a redoublé sa première année de licence, mais elle s'est accrochée, malgré les remarques de ses parents et leurs comparaisons à sa sœur. Elle a réussi à avoir sa licence, elle a décidé de faire même un master, elle aimait ce qu'elle faisait. Elle avait l'impression d'avoir enfin trouvé sa voie. Bien évidemment, elle était toujours en conflit avec ses parents. Mais elle ne vivait plus avec ces derniers depuis plusieurs mois maintenant et de toute façon elle se passait bien de leur consentement. Lorsque Diana a obtenue sa licence de sciences politiques, ils lui ont offert un appartement dans le centre-ville de Portland. Depuis les jumelles y vivent la semaine. Le week end et durant les vacances scolaires et d'été, les jumelles se rendent à Copperdale pour voir et vivre avec leur grand mère qui coule une retraite tranquille, dans cette charmante petite ville. Bien évidemment au début ce n'était pas facile, il y avait eu beaucoup de non-dit et de rancune entre les deux. Mais elles étaient jumelles, deux personnalités, d'une seule et même personne, le blanc et le noir, si proches et à la fois complètement opposées.

Elizabeth est rentrée en master il y a quelques semaines de cela maintenant après avoir passée quatre ans en licence. Elle était tellement contente d'avoir enfin son diplôme. C'est là qu'elle a rencontré Monsieur Carter. Vous savez, ce prof infecte en cours, mais qui a pourtant un charme de dingue, celui que vous avez envie de tuer à la fin des cours, mais que de l'autre côté vous avez envie d'embrasser, de violer presque. Elle le haïssait sûrement autant qu'elle était attirée par lui. Elle n'était sûrement pas la seule dans ce cas, pourtant ses yeux brillaient d'un éclat différent lorsqu'il était dans les parages. Elle se connaissait, elle savait qu'elle était irréversiblement attirée par lui. Pourtant, il était inaccessible, il était son enseignant, la personne ayant autorité sur elle, il était aussi plus âgé et très probablement en couple. Mais elle n'était pas de ces personnes qui se lamentent sur leur sort, elle était têtue, elle le voulait et elle l'aurait quel que soit le prix qui allait lui être infligé. Elle n'allait pas lâcher l'affaire aussi facilement.

Lors de la soirée d'intégration, vous savez cette soirée de beuveries où tous les paris sont de mises. Il n'y a plus d'élèves plus d'enseignants... Elizabeth était entrain de danser sur la piste de danse un cocktail à la main comme souvent, elle avait beaucoup bu, comme toujours lors de ce genre de soirée. Oh, elle aimait cela, elle aimait cette sensation, elle était toujours consciente, mais elle n'avait plus aucune bride, c'était cette sensation qu'elle adorait. Elle était elle-même enfin. Elle sentit un homme passait derrière elle en caressant ses fesses, elle se retourna si brusquement qu'elle faillit renverser son verre. Il était là devant elle, elle avait la main tendue pour le gifler, mais au lieu de cela elle embrassa ses lèvres jusqu'à perdre son propre souffle. Monsieur Carter était là entrain de lui toucher les fesses. Après tout se passa tellement rapidement, il recula, prétexta qu'il s'était trompé de femmes. Mais elle savait bien que tout cela était faux. On ne prolonge pas un baiser si passionnément quand l'on n'est pas attiré. Depuis une sacrée tension sexuelle s'est mise en place entre eux. C'est encore plus attirant pour la jeune femme, qui ne cesse de lui lancer des piques assassines en cours.